Dans la vidéo qui suivante, intitulée "l'histoire en pièces", Katherine Gruel du CNRS présente et explique l'intérêt historique, économique et artistique des monnaies gauloises, à partir des pièces découvertes dans le Sanctuaire d'Allones, dans la Sarthe.

Quelques monnaies gauloises

Photo de quelques monnaies gauloises

Vidéo : Les monnaies gauloises : l'histoire en pièces

Des monnaies gauloises découvertes sur le site archéologique d'Allones, dans la Sarthe

Quelques-uns des types monétaires découverts sur le site sont présentés. Parmi ces monnaies figurent notamment 200 ou 300 potins à la tête diabolique. Les monnaies découvertes sont des pièces régionales, mais on trouve également des imitations de bronzes de Marseille, des deniers de la République romaine. Il y a aussi des monnaies impériales romaines (sesterce de Domitien, antoninien de Postume).

Les monnaies sont des documents essentiels de l'histoire car elles reflètent le goût artistique d'une époque, les pouvoirs locaux. Les monnaies apportent de très importantes indications sur les échanges commerciaux. Elles témoignent des liens qui unissent l'aire de civilisation celtique ou gauloise à l'aire de civilisation méditerranéenne.

L'Origine des monnaies gauloises

Les guerriers gaulois ont servi en tant que mercenaires en Grèce, à Rome ou encore à Carthage. Ils se faisaient payer en monnaies d'or. C'est ainsi que la monnaie, invention grecque, a été importée en Gaule. Les Gaulois ont d'abord réalisé des copies assez fidèle de leurs modèles, puis les graveurs ont commencé à innover, déformant le modèle selon l'esprit de leur propre civilisation, et peuplant les monnaies d'animaux fantastiques et de signes étranges...

L'intérêt des monnaies est qu’elles sont un document essentiel pour la connaissance de notre passé. C’est un document complet qui est souvent relativement bien conservé et qui nous donne des renseignements grâce aux images qu’elles représentent. Par ces images monétaires qui reflètent le goût des gens, on peut se faire une idée sur le goût du pouvoir émetteur, les références artistiques, religieuses, politiques de la société qui a produit les monnaies.

Les monnaies donnent aussi des indications sur la circulation des populations et sur les échanges commerciaux. Au IVème siècle avant Jésus-Christ une grande partie de l’Europe moyen est celtique. Il ya une civilisation et une culture communes. Cependant la méditerranée reste le centre de l'économie mondiale. 

Les monnaies témoignent des liens qui unissent ces deux mondes souvent opposés par ailleurs. Cavaliers émérites, les celtes sont recrutés comme mercenaires par tous les grands conquérants du monde antique. 

On les trouve auprès de Denis de Syracuse, de Philippe puis d'Alexandre de Macédoine mais aussi à Carthage. Jusqu'à la fin du 3ème siècle ils seront de tous les combats.

Les mercenaires gaulois se faisaient payer en monnaies d'or par les Grecs 

Ces guerriers se faisaient payer en monnaie d'or. Ainsi pour l'embauche d'une troupe structurée de 20000 hommes Persée devra réunir 150000 pièces d'or, une somme considérable. 

La disparition des tyrans avec la deuxième guerre punique signe l'arrêt de l'embauche des grandes troupes de mercenaires. 

Dès lors, une partie de ceux-ci regagne le monde celtique et ils y introduisent une invention grecque, la monnaie.

Chez les Celtes la valeur se mesurait en or qui était thésaurisé principalement sous la forme de bijoux torque et bracelets. 

Ainsi lorsque la monnaie apparaît en Gaule au début du 3e siècle elle est en or et à l'effigie des grands conquérants méditerranéen. 

Les premières pièces qui circulent alors sont des statères de Philippe de Macédoine. 

Photo d'un statère de Philippe de Macédoine

Les statères d'or de Philippe de Macédoine ont servi de modèles au plus anciennes monnaies gauloises

Ceux-ci furent d'ailleurs surnommés par les numismates le “dollar de l'antiquité”. 

Leur usage dépasse largement les limites des territoires macédonien. Par exemple à Marseille même la dot des femmes était évaluée en Philippe et non en drachmes d’argent.

Les Gaulois copient le modèle des monnaies grecques 

Les monnayeurs gaulois avaient en main un original grec qu'ils copiaient dans ses moindres détails jusqu'à la marque de l'atelier de frappe macédonien : le trident pour Pella ou Amphipolis, le Canthare pour Pella, le foudre et l’épi pour Abidos. 

Statère d'or grec et sa copie gauloise

Statère d'or grec et sa copie gauloise

Très vite le graveur adapte le style monétaire au goût Celte. L'Apollon lauré s'humanise. La légende Philippu ou est de moins en moins bien comprise et se transforme en motifs décoratifs. Les chevaux se désarticulent et leurs jambes sont boulletées. Doit-on voir dans cette évolution une habileté moindre des monnayeurs gaulois ?

Les techniques de fabrication des monnaies gauloises

Pour nous faire une idée des difficultés techniques de la gravure nous nous sommes rendus à la Monnaie de Paris. 

Jean-Yves Thebault : “Nous utilisons la technique de l'attaque directe et pour ce faire nous utilisons 

des outils qui n'ont pas changé depuis la nuit des temps. Chaque graveur fabrique son propre outillage. Alors une fois mon dessin tracé dans le bloc en métal je vais venir enfoncer ces quatre petites perles de façon à marquer les articulations des pattes du cheval. Je vais contrôler la mise en place des volumes avec une petite boulette de cire. 

Je prends mon burin rond et là on va commencer à creuser le métal en enlevant des petits copeaux. 

Voilà, on est à peu près dans le dessin. On va peaufiner, on va lisser la gravure. Voilà, on est dans le dessin, c’est c'est bon.”

Les monnaies sont les premiers objets fabriqués en série à partir d'un cahier des charges imposé par le pouvoir sans trop tenir compte des savoir-faire techniques. 

Celui ci fixe le poids le diamètre et le taux de métal précieux contenu dans la pièce la capacité des monnayeurs à respecter ce cahier des charges sur une grande série d'objets est révélatrice de leur maîtrise métallurgie. 

Des techniques de fabrication monétaires inchangées depuis la nuit des temps...

En fait, à partir de nos connaissances sur la frappe de monnaies médiévales ont pu reconstituer une bonne part de la fabrication monétaire à l'époque protohistorique. C'est très important. les coins gaulois sont de forme tronconique. La surface supérieure est gravée et puis trempée pour en augmenter la dureté. 

Le coin est ensuite serti dans un manchon enfer afin d'éviter l'éclatement latéral on insère le coin du droit ou coin dormant dans un billot de bois pour éviter les rebonds lors de la frappe. 

Le coin gaulois est en bronze qui reste un métal mou donc facile à graver mais plus fragile. Dès l'époque romaine les coins sont en fer ce qui nécessite des outils plus rigides. 

On voit sur celui-ci le pourtour de la monnaie et le personnage assis gravé en creux qui apparaîtra en relief sur l'objet fini. 

Ce dernier coin fabriqué sous henri iii montre la permanence de cette technique de la frappe au marteau jusqu'à l'époque moderne. 

Le flanc monétaire chauffé et vierge de toute inscription est placé entre les deux coins. Par la frappe le flanc se trouve empreint des deux côtés simultanément. L'absence de guide au pourtour donne à la pièce une forme irrégulière par l'éclatement du métal. ceci fait de chaque pièce un objet unique.

Des cassures de coin elles au contraire sont visibles sur une série de pièces et montrent que les coins étaient utilisés très longtemps. 

A l'époque gauloise reste la fabrication monétaire était exécutée dans les ateliers de bronziers. Donc sans avoir de textes grâce à la monnaie nous arrivons à définir le degré de technologie des anciens et à reconstituer les différentes étapes de la fabrication monétaire.

Celles-ci sont illustrées par ce vitrail exposé au Musée de la Monnaie de Paris. 

Après la coulée, les flancs sont chauffés pour faciliter la frappe. Puis chaque pièce en métal précieux est contrôlé par pesée. 

Dans certains cas, les flancs sont mis à l'épaisseur par martelage. Ceux qui sont trop larges sont ensuite calibrés à la cisaille. La fabrication monétaire n'évoluera que très peu durant près de deux mille ans jusqu'à l'introduction sous Louis XIV de la frappe au balancier.

Les plus anciennes monnaies gauloises avaient une fonction de prestige

Les premières frappes gauloises ont une fonction de prestige. Elles sont émises par les chefs de guerre soucieux de s'identifier aux conquérants macédoniens. 

Dès le 2e siècle avant Jésus-Christ chaque cité tente d'individualiser sa monnaie et l'iconographie monétaire s’enrichit de toute l'exubérance de l'art celtique. Les cités tirent ainsi bénéfice du change, prélèvent taxes et péages tandis que le commerce à longue distance s'accroît.

A l'époque la monnaie gauloise ne circule pas. Elle reste enfermée dans sa zone d'émission qui à peu près la zone des cités gauloises qui sont la surface d'un département en gros. 

Présentation des principaux monnayages des peuples gaulois

Au sud-ouest les monnaies à la croix des Volques dérivent des émissions de Roda, comptoir grec d'Espagne. 

Peu de peuples inscrivent leur nom sur les monnaies comme ici les Volques Arécomiques.

Les Elusates se distinguent par un style très géométrique. Les Arvernes, eux, émettent des monnaies d'or, d'argent et de bronze. On raconte même que leur roi Luern jetait l’or du haut de son char.

Exemple de monnaie d'or Arvernes : statère d'or à la lyre

 
1. Gaule celtique, Arvernes, statère d'or, Type à la lyre

 

Les Lemovices exploitent les riches mines d'or du Limousin dont une faible part est monnayée. Les monnaies pictones révèlent l'alliance de la cité tantôt avec les Aquitains tantôt avec les Armoricains au nord. 

Le système armoricain se caractérise par un cheval à tête humaine au revers. 

Plusieurs monnayages montrent des petites têtes qui pendent à l'extrémité de cordon comme sur ces monnaies Namnètes ou sur ces pièces Vénètes. On y voit la référence au rite des têtes coupées que mentionnent les textes latins. Les monnaies des Coriosolites représente une tête de guerrier et agrémentent souvent leurs pièces d’une roue. Les Unelles se reconnaissent au tatouage sur le visage 

L’appauvrissement en or au fur et à mesure des émissions est visible sur ces deux pièces Aulerques cénomanes reconnaissables par leur cheval ailé androcéphale qui piiétine un guerrier. 

Les Aulerques Eburovices occupent la région d’Evreux. Le col et le cou du vêtement quand on fait tourner la pièce deviennent un sanglier. Au revers on retrouve ce même petit sanglier enseigne sous le cheval.

Les Carnutes rendus célèbres par l'assemblée annuelle des druides se reconnaissent à l'aigle et à l'aiglon au revers. 

Chez les Parisis et les Ambiens la chevelure occupe presque toute la pièce. 

Dans la puissante cité des Rèmes très tôt en contact avec Rome le pouvoir est confié à trois magistrats.

Dès le début du 2e siècle avant Jésus-Christ les peuples du centre est comme les Séquanes et les Eduens choisissent un modèle romain pour leur monnaie. C'est le denier gaulois. 

Exemple de monnaie des Eduens : quinaire d'argent

 
3. Gaule celtique, Eduens, quinaire d'argent

 

Dans la vallée du Rhône, la plupart des monnaies reprennent le type romain aux Dioscures. Les Allobroges eux innovent avec un bouquetin au revers. 

Evolution des peuples gauloises vers une économie monétaire différente selon les régions

L'évolution vers une économie monétaire se fait à des rythmes différents selon les régions. 

Dans l'ouest armoricain le monnayage des cités se maintient jusqu'à la conquête romaine. Les cartes de répartition des monnaies isolent parfaitement celle des Ausismes de celles des Coriosolites ou des Aulerques Cénomans. 

Variations d’un même monnayage gaulois : l’exemple d’une série de pièces des Riedones

L’étude numismatique permet d'identifier dans une même série monétaire des variations iconographiques. Par exemple une série de pièces attribuée aux Riedones se caractérise au droit par une tête tournée à droite avec une chevelure en trois angulations terminée par trois chignons en forme de 

lyre affrontées. Ces ondulations sont rassemblées par une double couronne de lauriers serrées en haut et en bas par un lien. Au revers un cheval à tête humaine est conduit par aurige qui tient les rênes. Dessous la roue et le plus souvent à 8 raies dans le cercle perlé. 

Cette série monétaire se décline en 8 classes. La première à une grosse mèche sur la joue, un oeil composé de deux traits et une volute sort de la bouche. 

Pour la classe 2 la chevelure est ornée de lignes perlées. 

La classe 3 a une mèche la joue et le nez est pointu. La queue du cheval est toujours réhaussée de deux lignes perlées. 

La classe 4 présente un style beaucoup plus lourd et au revers la roue est à 4 raies. 

Pour la classe 6 le graveur privilégie la chevelure aux dépens du visage. Au revers, le cheval est tourné à gauche et non plus à droite. 

Pour la classe 7 le globe oculaire est figuré en relief. L'ornement linguiforme est très long et partiellement perlé. Au revers une tête coupée pend devant le poitrail du cheval 

Pour la classe 8 très différente, le visage est barbu ce qui est très rare dans la numismatique celtique.

Chacune de ces variations correspond à une émission différente.

Des fédérations monétaires de peuples gaulois choisissent les pièces d’argent

Dans les régions où les liens commerciaux avec Rome se développent très tôt, les monnayages des cités font place à des fédérations monétaires qui choisissent un étalon d'argent. Dominant les bassins du Rhône de la Seine et de Loire, les Eduens sont frères et amis du peuple romain dès le milieu du 2e siècle avant Jésus-Christ. 

C'est alors qu'ils adhèrent à une fédération monétaire regroupant les peuples du centre est qui prend prototype le dernier républicain romain. Très astucieusement cette nouvelle monnaie pèse le poids d'un demi denier romain. Elle est sensiblement égale à la drachme légère de Marseille. Cette politique monétaire favorise le commerce et permet un change facile tant avec Rome qu'avec Marseille. 

A partir du premier siècle avant Jésus Christ les chefs gaulois inscrivent leur nom sur les pièces


A partir du 1er siècle avant Jésus-Christ les chefs gaulois inscrivent leur nom sur les pièces en tant que magistrat monétaire, que chef, que financeur de l'émission. 

Litavicos est le vergobret c'est à dire dire le chef élu des Eduens. Il est pro romain. Dumnorix est aussi Eduen mais pro indépendantistes. Il est considéré comme très puissant par César car il a une nombreuse clientèle et a obtenu les péages en fermage. Dumnorix dirige la troupe d’Eduens qui part secourir Vercingétorix assiégé à Alésia en 52 avant Jésus-Christ. Dans les fossés défendant l’oppidum d'Alésia ont été trouvées quantité de monnaies de toutes provenances qui témoignent des différentes cités engagées auprès de Vercingétorix.

Exemple de portrait de chef gaulois sur une monnaie : le statère en or de Vercingetorix

 

Droit du statère en or avec la légende VERCINGETORIXS entière, MMA, inv. Gauloises 3774, clichés BNF

Droit du célèbre statère d'or au portrait de Vercingétorix

 

Ces découvertes permettent d'ailleurs de dater précisément la réalité de leur circulation cette année là.

Le siège d'Alésia marque la fin à l'indépendance gauloise et l'annexion de la Gaule à Rome par César. Dès le début de la guerre certains chefs gaulois avaient adopté un nom romanisé, prénom nom et surnom.

Cette monnaie est émise par Quintus Docius fils de Sam vers 57 avant Jésus-Christ. 

Exemple de trésor monétaire gaulois enfoui après la conquête romaine

Trésor de Masstricht
Trésor monétaire d'Amby retrouvé près de Maastricht et probablement caché par les Eburons lors de la conquête romaine

 

Après la conquête romaine, les émissions de monnaies gauloises de peuples alliés des romains se poursuivent

L'émission des monnaies gauloise ne s'arrête pas pour autant à la fin de la guerre, les romains tolérant les émissions de métal de bronze et autorisant leurs alliés à battre monnaie. Les bronzes frappés à partir de 60 avant jésus-christ se multiplient et certains portent aussi des tria nomina à la latine, révélant l’appartenance de certains gauloise à de grandes familles romaines ici Germanus Indutilli Libertus, monnaie frappée en 8 avant Jésus-Christ.

Cette masse monétaire considérable circulera jusqu'à la fin du siècle. 

Les trésors découverts permettent de reconstituer les actes de fuite des armées vaincues par les légions romaines. 

On a pu ainsi reconstituer le lieu de la défaite de la fédération armoricaine en 56 avant jésus-christ dans la région d'Avranches. 

Les sites les plus riches en monnaies gauloises sont les sanctuaires

Un des types de sites sur lesquels nous aurons le plus d'informations finalement, parce que c'est là qu'on trouve le plus de monnaies, ce sont les sanctuaires. Pourquoi les sanctuaires ? Parce qu’il y a d'abord des 

offrandes monétaires qui peuvent venir de très très loin et qui nous permettent de voir le rayonnement des sanctuaires mais aussi les types de monnaie qui circulent en même temps sur un même site.

Ici à Allonnes ce sont les potins qui sont dominants. Ce sont des pièces coulées spécifique de l'économie gauloise. Les premières séries potins comme les potins la grosse tête imités du bronze massaliotes au taureau chargeant et les potins au personnage courant en tenant à torque apparaissent dès le 2e siècle avant Jésus-Christ. Ils circulent parallèlement aux monnaies de métal précieux. Leur émission est sans doute contrôlés par des grandes familles en Gaule chevelue et par les religieux des sanctuaires en Gaule belgique. Ils portent exceptionnellement des noms de chefs comme ici “Tog” pour Togirix. 

Exemple de potin "à la grosse tête" des Leuques

Exemple de potin "à la grosse tête" des Leuques

 

L'iconographie des potins belges est plus riche et visiblement inspirée de la mythologie :animaux fantastiques affrontés, bucranes, déesse nattée assise en tailleur et tenant un torque. 

Certains de ces potins sont diffusés très largement tandis que d'autres sont diffusés exclusivement sur un site. Les potins apparaissent comme des monnaies privées plus proches des jetons des chambres de commerce que des monnayages garantis par l'État. Donc l'aspect intéressant de ce site c'est justement que sur une période aussi longue entre le deuxième avant et du quatrième après on a peu à peu une transformation des monnaies qui perdent leur caractère 

celtisant et gaulois pour peu à peu se romaniser entrer dans un système monétaire un petit peu différent que celui de l'époque romaine avec en parallèle l’arrivée justement de ces monnaies romaines qui peu à peu les remplacent. Et c'est cela que nous percevons parfaitement sur ce site. 

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