Comment reconnaître une fausse pièce de monnaie ? Cette question est très souvent posée par les collectionneurs mais aussi par les utilisateurs ordinaires de monnaies. La question se pose souvent par exemple à propos des fausses pièces de 2 euro.

La valeur de ces pièces est très importante dans beaucoup de pays pauvres et les faussaires ont souvent la tentation de fabriquer de fausses pièces de 2 euro. Ils peuvent aussi substituer les vraies pièces par des monnaies proches mais de valeur inférieure.

Comment reconnaître une fausse pièce de monnaie ?

Comment reconnaître une fausse pièce de monnaie ? Photo de différentes pièces de monnaie surmontées du mot fausse ?

Vidéo : comment reconnaître une fausse pièce de monnaie

Trouver les caractéristiques techniques officielles de la pièce

Une question revient souvent dans l'esprit des simples particuliers qui possèdent des monnaies anciennes dont ils souhaitent se séparer : comment vendre ses monnaies de collection dans de bonnes conditions ?

Voilà un exemple typique de question : Bonjour, j'ai un napoleon, dix francs, 19 mm. Si je souhaite le vendre dans de bonnes conditions que dois-je faire ? Merci.

Exemple : une pièce de collection de 10 francs or. Combien vaut-elle ? Comment l'estimer ? 

Pièce de collection de 10 francs or

Estimer la valeur des pièces : deux possibilités

Pour estimer la valeur des pièces il existe 2 possibilités. Soit vous essayez d'estimer la valeur de vos pièces par vous même, soit vous faites appel à une expertise extérieure, comme par exemple un numismate professionnel ou un commissaire priseur. 

Estimer la valeur des pièces soi-même est possible

Aujourd'hui internet est une immense base de données gratuites et il est possible d'identifier la valeur de la plupart des pièces de monnaie de collection facilement, même pour un néophyte. 

On peut déjà obtenir une première idée en tapant simplement le nom de la pièce (si on le connaît) dans le moteur de recherches Google. On obtient quelques prix. Cette étape est évidemment insuffisante. On peut préciser l'estimation en regardant les prix de vente réalisés sur des sites de ventes en lignes généralistes ou spécialisés comme eBay ou CGB.fr ou encore ma-shop. 

Il existe de grandes bases de données d'archives de pièces de monnaies en ligne. Citons par exemple Numista, qui liste un très grand nombre de pièces de tous les pays et de toutes les époques. Citons encore le site CGB.fr, qui est un site de vente mais qui offre également un très intéressant volet "Archives". On peut encore mentionner le site CoinArchives.com qui répertorie les ventes de monnaies réalisées sur les sites de vente aux enchères numismatiques internationaux.

En cas d'incertitude demander à un professionnel (ou même deux !)

Il n'est pas toujours possible de retrouver les pièces directement sur internet, surtout quand on n'y connaît rien. Il faut dire qu'il exite des centaines de milliers de types de pièces de monnaie fabriquées à toutes les époques, et dans une myriade de pays, de royaumes, d'empires aujourd'hui disparus. 

Donc si l'identification d'une pièce n'est pas possible, vous n'aurez pas d'autre choix que de faire appel à un spécialiste. Vous pouvez le faire en ligne, sur photos, ou physiquement, en vous rendant directement chez un professionnel. Les spécialistes des monnaies anciennes sont des numismates. Il existe des numismates professionnels qui pourront vous donner une estimation de la valeur de vos pièces. 

Les commissaires priseurs, qui sont des professionnels de la vente aux enchères, peuvent également faire des estimations de vos pièces. 

Attention cependant : il est toujours utile de faire des expertises contradictoires, surtout si vous pensez que vous détenez une pièce rare et chère. 

Vendre à un professionnel ?

En effet, il ne faut pas perdre de vue que les professionnels ne travaillent pas gratuitement : étant dans la nécessité de faire du bénéfice, ils offriront souvent un prix inférieur au prix constaté sur le marché. Et le plus souvent ils risquent même de ne vous faire aucune offre d'achat

En ce qui concerne les ventes aux enchères elles peuvent être un bon moyen de vendre à bon prix. Mais là encore ce n'est pas gratuit : les commissaires priseurs prennent des frais de vente assez élevé justifié par leur travail d'expertise, leur rôle dans l'organisation de la vente, l'engagement de leur responsabilité dans l'estimation de l'authenticité de l'objet et la publicté qu'ils font pour la vente.

Vendre par soi même

Si vous ne souhaitez pas vendre par l'intermédiaire d'un professionnel, numismate ou commissaire priseur, vous pouvez tenter de vendre par vous même. Il existe de multiples sites gratuits ou payant pour vendre, comme par exemple eBay, Le Bon Coin, Facebook, etc. eBay est le site le plus important pour les ventes de pièces de monnaies en France. 

Les avantage de la vente directe sont la rapidité et la désintermédiation : les frais sont plus faibles qu'en passant par un professionnel. 

Les inconvénients, sont les risques et le temps passé à préparer la vente et à faire le service après-vente. Risque de se tromper sur l'estimation de sa pièce, qui conduit à la sous évaluer et à en tirer un prix inférieur à ce qu'il aurait pu être lors d'une vente par l'intermédiaire d'un professionnel. 

Le risque est également lié aux escroqueries possibles, surtout dans le cas de pièces rares et chères, notamment en or ou en argent. Si vous vendez pas vous même vous prenez pour vous-même tous les risques de perte liés à une escroquerie. Vendre par soi même demande donc de prendre des précautions élementaires. 

Conclusion

En résumé, pour vendre ses monnaies au mieux, il est possible pour commencer de s'informer par soi-même en particulier sur internet. On peut aussi faire appel à l'expertise d'un ou de plusieurs numismates professionnels, qui feront (ou non) des offres d'achat. Si ces offres ne conviennent pas, il est encore possible de vendre ses monnaies soi-même sur internet sur des sites spécialisés.

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Quelles sont les monnaies de collection les plus difficiles à acheter sur eBay France ? La réponse se trouve dans la liste ci-dessous, qui contient les 100 monnaies les plus difficiles à acheter.

Ce qui rend ces monnaies difficiles à acheter c'est leur rareté et par conséquent leur prix qui est très élevé.

ces monnaies sont toutes en vente mais ne sont pas à la portée de toutes les bourses...

Parmi les pièces les plus rares et les plus chères se trouvent souvent des monnaies d'or en général anciennes. Les Louis d'or de Louis XIV, par exemple, peuvent atteindre des prix très élevés...

Les monnaies les plus chères ne sont pas toujours les plus difficiles à acheter...

Cependant les monnaies les plus chères ne sont pas toujours les plus difficiles à acheter. Certaines pièces de moindre valeur mais cependant très rares peuvent se retrouver en vente et passer inaperçues... jusqu'à ce qu'un collectionneur à la fois connaisseur et chanceux achète la pièce, réalisant ainsi une excellente affaire.

A défaut de s'offrir une pièce de cette liste, on peut toujours les regarder gratuitement et se rabattre sur des monnaies plus abordables (voir par exemple cette page : Les 100 monnaies les plus suivies par les collectionneurs)

Monnaies les plus diffilles à acheter

Le Manuel qu'a consacré Adolphe Dieudonné aux monnaies royales françaises était excellent au moment de sa publication en 1916, sauf quelques défauts mineurs (voir le compte-rendu ci-dessous), et il reste excellent aujourd'hui encore. Il donne aux collectionneurs le nécessaire arrière-plan historique qui permet de comprendre les monnaies royales françaises. Il est possible de le télécharger gratuitement au format pdf (voir ci-dessous)

Compte-rendu du tome II du Manuel de Numismatique française,consacré aux monnaies royales

A. Blanchet et A. Dieudonné. Manuel de numismatique française. Tome II: Monnaies royales françaises depuis Hugues Capet jusqu'à laRévolution, par A. Dieudonné,... Paris, A. Picard, 1916. En composant ce manuel de numismatique royale, M. Dieudonné s'est moins préoccupé de fournir aux collectionneurs le moyen d'identifier et de classer les monnaies des Capétiens que de faire connaître l'histoire dela monnaie avec l'histoire politique, administrative et économique dela monarchie française.

L'ouvrage est divisé en trois livres. Dans le premier sont exposés les caractères généraux de la monnaie royale. Il y est traité de l'organisation monétaire, des procédés de fabrication des pièces (frappeau marteau et frappeau balancier), des métaux dont elles ont été faites et des empreintes qu'elles ont reçues. On y trouve une étude très approfondie de la valeur de compte et l'énumération des noms officiels etpopulaires des espèces, classées suivant leurs diverses origines.

Le deuxième livre comprend l'histoire politique, économique et artistique de la monnaie. L'auteur a divisé, suivant l'usage, les huit siècles du règne des Capétiens en trois périodes qu'il désigne ainsi :

  1. Epoque du denier : le roi seigneur
  2. Epoque du gros : le roi et les seigneurs
  3. Epoque du teston et du Louis : la monarchie absolue

Entre les deux premières, la coupure est nette. Depuis le règne de Hugues Capet jusqu'à celui de Saint Louis, les rois n'ont fait frapper que des deniers. Les deniers royaux ne jouissaient d'aucun privilège vis-à-vis des pièces féodales; leur cours n'était assuré que dans l'étendue du domaine. Saint Louis obligea les vassaux à laisser circuler sa monnaie à côté de la leur. Dès lors, tandis que la monnaie de chaque seigneur n'a cours que dans les terres qui relèvent de lui, la monnaie du roi a cours dans tout le royaume. Saint Louis affirma la prééminence de sa monnaie en créant une pièce d'or, l'écu, et en émettant une espèce nouvelle d'argent, le gros, dont, en principe, la frappe était réservée au roi.

Quant à la troisième personne, elle est séparée de la précédene par la date (1513) de la création de la pièce lourde d'argent qu'on appelle teston, où, à l'imitation des monnaies romaines, le souverain est représenté en buste. Mais aucun fait important de la politique monétaire ne s'est produit alors. L'ordonnance symétrique des divisions adoptées par les numismates a donc quelque chose d'un peu factice.

Le dernier livre est, à lui seul, plus étendu que les deux autres réunis. M. Dieudonné y décrit les espèces frappées par les rois capétiens. Les monnaies sont classées d'après le lieu d'émission, pour la période comprise entre l'avènement de Hugues Capet et celui de Philippe-Auguste. De nombreuses figures illustrent le texte. Toutes n'ont peut-être pas été dessinnées d'après les originaux; j'ai peine àcroire que, sur un denier de Philippe Ier, soit représenté un édicule gothique, tel que celui que montre la figure 35.

Quant à ce que l'auteur dit de l'épigraphie monétaire, il convient de faire quelques réserves. Lorsqu'il écrit (p. 199), qu'au XIIIème siècle, "sans quitter l'onciale, les hastes se courbent, les angles s'arrondissent", il s'exprime d'une manière inexacte : ce sont précisément les hastes courbes et les angles arrondis qui différencient l'onciale de la capitale. Ce qui est vrai, c'est que les caractères onciaux se multiplient au XIIIème siècle. Le tableau des lettres employées dans les légendes monétaires donne un R pour un F (p.52).

La liste des ateliers, qui suit la description des pièces, renferme certaines indications trop peu précises : M. Dieudonné dit, sans plus, que tel atelier est "cité sous Jean le Bon", tel autre est "mentionné au XIVème siècle"; s'il ne voulait pas donner de détails, il pouvait renvoyer aux publications qui mentionnent ces ateliers, ou le cas échéant, à une autre partie de son propre livre.

Le nouveau volume du "Manuel de numismatique française" est l'ouvrage le plus complet qui ait paru sur l'histoire des monnaies capétiennes; il rendra de grands services aux archéologues et aux économistes. L'Académie des inscriptions et belles lettres l'a recommandé au public en décernant à l'auteur le prix Duchalais.

Max Prinet

[source : Bibliothèque de l'école des chartes, Année 1916, Volume 77,Numéro 1 p. 487 - 489]

Télécharger le Manuel sur les Monnaies Royales françaises deDieudonné

Manuel de numismatique française (Monnaies royales françaises depuis Hugues Capet jusqu'à la Révolution, par A. Dieudonné, 1916, format pdf)

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Collectionner les pièces de monnaie : un guide pour les débutants

Quelles sont les monnaies de collection qui intéressent le plus les collectionneurs sur eBay ? La réponse se trouve dans la liste ci-dessous. Pour actualiser la liste des 100 monnaies les plus suivies cliquez sur ce lien : 100 monnaies les plus suivies.

Liste des 100 monnaies de collection les plus suivies

La vidéo ci-dessous expose quelques éléments essentiels pour commencer une collection de pièces de monnaies.

Vidéo Commencer une collection de pièces de monnaie

Il est très facile de commencer une collection de pièces de monnaie

Il est très facile de commencer une collection de pièces de monnaie. Pour cela il suffit d’ouvrir son porte-monnaie et de trier les pièces. Pour commencer on peut enlever les pièces en double s’il y en a. Lors de ce premier tri il faut être très attentif à toutes les images et à toutes les inscriptions présentes sur les deux faces des pièces. Pour que deux pièces soient considérées comme des doubles, il faut qu’elles soient rigoureusement identiques. En cas de pièces présentes en double, on prendra soin de ne garder que les exemplaires des monnaies les plus belles, les plus propres, les moins abîmées. Dans une collection, évidemment la qualité des pièces compte.

Passé ce premier tri, on se trouve déjà en présence d’une petite accumulation de pièces toutes différentes qui peuvent constituer l’amorce d’une collection. Mais une collection n’est pas une simple accumulation aléatoire de monnaies. Il s’agit du regroupement intentionnel et de l’organisation des pièces selon un but précis. 

Qu'est-ce qu'une collection ? 

Par exemple on peut vouloir posséder un exemplaire de toutes les pièces françaises en euro. Il s’agit d’un thème de collection classique. Les collectionneurs du monde entier cherchent généralement à créer des collections de monnaies provenant de leur propre pays. Mais ce n’est évidemment pas la seule possibilité. 

On peut collectionner les monnaies modernes, mais aussi les monnaies anciennes. On peut collectionner les pièces selon leur origine géographique, par pays, mais aussi selon leur chronologie. On peut encore rassembler les pièces selon leur valeur faciale, selon les images qu’elles représentent, selon leur métal, selon la civilisation qui les a produites… Il existe une infinité de possibilités. Chaque collectionneur peut constituer la collection qui correspond le mieux à sa personnalité à ses goûts et à ses moyens.

Mais on ne peut pas construire une collection sans un minimum de connaissances et de documentation. Le collectionneur doit savoir où il va avant d’y aller sinon il risque de n’arriver nulle part. Heureusement, aujourd’hui, il est simple et facile de se documenter sur Internet. 

Lorsqu’il sait quelles pièces manquent à la collection qu’il veut constituer, le collectionneur doit échanger, acheter ou vendre les pièces en double et les pièces qui lui manquent. C’est ici qu’intervient la notion de rareté et de valeur. Généralement on trouvera rapidement et sans trop de difficulté les exemplaires les moins rares d’une série. Au début la collection avancera à grands pas et facilement. Mais c’est trouver les exemplaires les plus rares qui risque d’être plus compliqué, plus long et souvent plus onéreux. 

Compléter la collection est donc une question de temps pour trouver les pièces manquantes, mais aussi de moyens : il faut pouvoir acheter les pièces rares. A propos de la rareté des pièces on peut dire qu’elle découle à la fois des particularités des pièces (seuls quelques exemplaires ont été fabriqués par exemple), mais aussi de l’offre et de la demande : une pièce peut être rare mais n’intéresser aucun collectionneur pendant longtemps….

Pour résumer on peut dire qu’il est facile de commencer une collection de monnaies. Mais construire une belle collection demande quelques connaissances et un peu de méthode. 

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Au cours de l’histoire les pièces de monnaie n’ont pas toujours eu une valeur faciale inscrite sur une de leur face.
La vidéo ci-dessous est extraite du petit livre “Collectionner les Pièces de Monnaie, Un Guide pour les débutants”, explique comment la pratique d'écrire une valeur faciale sur les pièces de monnaie s'est imposée au cours du temps. 

Vidéo : La Valeur Faciale des Pièces de Monnaie

La lecture d'une pièce de monnaie est facile au premier abord...

La lecture d’une pièce de monnaie est facile au premier abord. C’est normal car les pièces sont avant tout un instrument de paiement et les autorités qui les fabriquent veulent qu’il n’y ait aucune ambiguïté. Il faut qu’on reconnaisse immédiatement la signification de la pièce, c’est-à-dire essentiellement quelle est sa valeur.

De fait la plupart des paiements en pièces de monnaie se font presque instinctivement, juste en observant la couleur et le diamètre de la pièce. En cas de doute un coup d’oeil rapide suffit à connaître la valeur inscrite sur une face de la pièce. Quand on paie, on ne lit pas systématiquement chaque pièce. Par contre le collectionneur doit être plus attentif : il doit identifier chaque élément présent sur la pièce.

En ce qui concerne la valeur des pièces elle est inscrite sur une des faces. Pour la désigner, on parle donc de “valeur faciale”.

La valeur faciale, qui semble tout à fait habituelle aujourd’hui n’a pas toujours été inscrite sur les monnaies. Dans l’Antiquité les pièces ne portaient pas de valeur. Chaque pièce avait une valeur intrinsèque qui suffisait à déterminer son prix. A l’origine cette valeur dépendait du poids des pièces qui étaient constituées de métaux précieux, or et argent principalement. La pièce valait donc son poids. Ce poids était garanti par l'autorité qui fabriquait les monnaies. C'est d'ailleurs pour cette raison que les pièces portaient la marque des autorités responsables de la fabrication. Une monnaie était donc un petit lingot de métal précieux portant une marque officielle qui garantissait sa valeur.
L’emploi des pièces supposait la confiance des utilisateurs. Cette confiance n'étant pas toujours acquise, pendant de longs siècles on a pesé les monnaies avant de conclure une transaction pour être certain qu'elles contenaient la bonne quantité de métal précieux.

Pendant l’Antiquité et jusqu’au XVIIIème siècle les monnaies ne portaient pas de valeur faciale. C’est le cas par exemple pour ce Solidus byzantin en or de l’Empereur Constans II frappé en 651-654 après Jésus Christ : la pièce valait son poids en or.

C’est au cours de l’Antiquité grecque que l’utilisation de la monnaie, si pratique pour les échanges quotidiens, est devenue une convention sociale, une habitude universellement répandue.

De petites monnaies sont apparues pour régler les achats de faible valeur. La valeur de ces pièces généralement constituées de cuivre ne dépendait plus uniquement de leur contenu métallique. On les acceptait uniquement car l’autorité émettrice avait apposé sa marque dessus. La valeur de ces pièces était “fiduciaire”, c’est-à-dire basée sur la confiance.
D’ailleurs les autorités qui les fabriquaient leur ont souvent donné un cours forcé. Cela signifiait que l’on était obligé de les accepter lors d’un paiement. En contrepartie l’Etat acceptait à son tour cette monnaie pour paiement des impôts.

C’est à Byzance qu’est apparue pour la première fois une valeur faciale sur les pièces. Il s’agissait de pièces de cuivre dont la valeur monétaire était dissociée de la valeur du métal qu’elles contenaient. Cette pratique n’a pas perduré et pendant tout le Moyen Age l’habitude s’est instaurée d’utiliser une monnaie de compte abstraite matérialisée par des monnaies sans valeur faciale. En France, c’est au cours de la Révolution que l’inscription d’une valeur faciale sur les monnaies a été mise en place, avec la naissance du Franc Germinal (27 mars 1803). L’habitude d’inscrire une valeur sur les monnaies s’est alors répandue dans le monde entier.

L’habitude d’inscrire une valeur faciale sur les pièces de monnaie, sur le modèle du Franc Germinal de Napoléon s’est répandue dans le monde entier après la Révolution française.

Cependant, on voit encore aujourd’hui quelques pièces de monnaie sans valeur faciale. Ainsi les pièces d’or d’investissement Britanniques, les Souverains d’or ne portent pas de valeur faciale. Elles valent leur poids en métal et leur valeur monétaire est d’une livre sterling. De même, les pièces d’or de type Krugerrand d’Afrique du Sud ne portent pas de valeur faciale. Là encore c’est leur contenu en métal précieux qui détermine leur valeur. Ces cas sont cependant des exceptions.

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